mercredi 2 avril 2014

Sans ma glande, quelle glande...

Et hop une thyroïde en moins. C'était la bonne blague du premier avril 2014. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire quelques poissons-sms...
On peut distinguer deux grandes étapes: le jour avant l'ablation... Et le jour d'après. Avant c'est un peu stressant. Ça ressemble au trac du début d'une course, en moins agréable. Après ça fait mal. Mauvaise nouvelle: on se tape un hématome à la base du cou qui fait mal quand on déglutit. A part ça rien de notable. La cicatrice est raisonnable. J'ai l'impression que je pourrai faire du sport rapidement. Elle n'a pas l'air gênante.
Le brancardier était super sympa: un ancien demi-fondeur... Il a calculé que je suis moi même coureur. On a discuté entraînement juste avant que je ne monte sur le billard. Ça m'a bien détendu. C'est toujours sympa de discuter 30/30, 200m 1500m....
Autant hier soir j'étais bien cassé, autant ce matin ça va bien. Je me suis levé, je me suis lavé et j'ai mis des fringues décentes. Je déambule dans les couloirs avec mon drain dans la poche. Je n'ai pas tenté les pompes, mais à mon avis c'est une affaire de quelque jours... Sauf si la chimie s'en mêle !
Évidemment c'est la grande question ! Quid des hormones de synthèse chinoises qui vont m'accompagner le restant de mes jours ?
Je n'en ai pas encore vu la couleur. Je suis curieux: comment va t on trouver le bon dosage, est ce que c'est degeulasse... Etc.
L'autre question en suspend concerne la nature du nodule. Cancer ou pas cancer ? Le chirurgien m'a dit que c'etait énorme. On a donc bien fait de l'enlever. Si c'est cancéreux je vais bouffer un isotope de l'iode pendant trois semaines. Je préfère les pizzas...
En attendant la suite c'est la glande. J'ai ammené quelques bon films de genre "le mec c'est un combattant, il est au fond du trou et après il se retape pour tout défoncer". En particulier "fighter" et surtout le très bon "warrior" sur le mma.....

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire